25 Septembre 2019
Mardi 17 septembre, nous sommes partis en sortie et nous avons visité le port de Dahouët. C'est le port proche de la ville du Val André.
Ronan nous a demandé de regarder le paysage : il y avait de l'eau, des voiliers et des bateaux à moteur, des perches rouges et vertes. Elles servent à sortir du port : la verte doit être à bâbord et la rouge à tribord. Evidemment, c'est l'inverse quand le bateau rentre dans le port !
C'était marée haute : quand nous sommes repassés l'après midi, il n'y avait plus d'eau !
Quand nous nous sommes arrêtés, des pêcheurs venaient d'accoster avec leur petit bateau à moteur : c'était donc un bateau de pêche. Nous les avons vus descendre des maquereaux sur la cale. Ils nous les ont montrés, ils étaient gros, jolis et ils brillaient. Ils nous ont expliqué qu'ils n'allaient pas les vendre. Ces pêcheurs sont donc des retraités ou des touristes.
Ensuite, le monsieur est remonté dans son bateau pour le ramener à sa bouée et il a pris son annexe pour regagner le quai.
Ce quai s'appelle le quai des Terre-Neuvas. Nous avons aussi vu la rue des Islandais et celle de Lisbonne.
"Les Islandais" et les "Terres-Neuvas" sont des pêcheurs naviguant sur d'énormes voiliers qui allaient pêcher la morue autour de l'Islande ou de l'autre côté de l'Océan Atlantique, à côté de Terre Neuve.
C'était il y a plus de 100 ans !
Le bateau "La Pauline" restait dans la baie de St Brieuc pour pêcher ou ramasser des algues ou encore aider ces gros bateaux à rentrer dans le port. Ils n'avaient pas de moteur !
Une rue fait penser au Portugal car, à l'époque, certains bateaux allaient vendre des pommes de terre là-bas. Pour rester équilibrés, les bateaux ramenaient de la terre du Portugal !
Nous avons marché un petit peu en direction de la mer (la fin du port).
Nous avons vu un chalutier : il a des très grands filets à l'arrière (la poupe) qui s'appellent des chaluts. Les pêcheurs installent le filet dans l'eau en le déroulant, le bateau avance pour attraper les poissons et enfin ils le remontent à la surface. Il y avait des caisses à la proue (c'est l'avant du bateau !) pour les conserver et les vendre à la criée du port voisin, Erquy, ou directement sur le quai.
Ces pêcheurs sont des professionnels.